Chez les races canines, ces deux instincts se manifestent par les formes de pulsion suivantes, typiques de l'espèce :
A l'état sauvage, la pulsion de chasse, conjointement à la pulsion de pistage, la pulsion de débusquer le gibier, la pulsion de proie et la pulsion de rapport se charge de l'entretien de la vie d'un animal isolé comme de celui de la meute toute entière.
La pulsion de mouvement et d'activité pousse le loup et les autres canidés sauvages, au jeu dans leur jeunesse; ensuite, en leur faisant parcourir leur terrain de chasse à la recherche de nourriture, elle les pousse à la chasse, par des pérégrinations souvent d'une journée ou d'une nuit et par le fait social de s'asseoir ensemble en cercle jusqu'à leurs vieux jours, si tant est qu'ils tiennent encore sur leurs pattes.
La pulsion de fuite préserve de faits menaçants et d'ennemis plus forts et joue un rôle prépondérant chez le chien sauvage dans le sens de l'auto conservation et de la conservation de l'espèce.
La pulsion d'autodéfense déclenche une agression dictée par la peur en légitime défense, en réponse à la gêne directe causée par un ennemi et l'empêchement de fuir.
La pulsion sociale ou la pulsion de meute conduit la plupart des chiens sauvages à vivre en bandes familiales ou en meutes petites ou grandes, durant la plus grande partie de l'année. Un animal isolé sous l'influence de la pulsion de retour au foyer se sent toujours attiré par les siens et sa zone d'habitation.
Au sein de la meute, la vie commune est régie par ce qu'on appelle le comportement social des compagnons de meute.
En outre, d'une part la pulsion de domination souvent affirmée à travers une pulsion de combat plus ou moins marquée ( chez l'animal le plus fort en général) et d'autre part la disposition à se mettre aux ordres (chez le plus faible membre de la meute) jouent le rôle principal.
De ces deux pulsions résulte l'ordre hiérarchique social caractéristique pour toutes les meutes de chiens sauvages.
Une pulsion de protection bien définie paraît être rare ou peu marquée chez le chien sauvage, mais doit se manifester à propos chez les animaux de rang élevé ou les femelles pour la défense des compagnons de meute aux abois ou celle des chiots.
La pulsion de garde, déjà existante chez le chien sauvage, amène à avertir par des aboiements, à mettre en garde et si nécessaire à chasser les étrangers qui cherchent à pénétrer sur le territoire de la meute.
La pulsion sexuelle et la pulsion nourricière pourvoient au maintien de l'espèce.
Tous ces instincts vitaux chez le chien sauvage sont présents aussi de façon plus ou moins affirmée chez le chien domestique en tant qu'héritage ancestral et façonnent en tant que règles de comportement héritées, l'essentiel des bases innées du caractère.
Que cherche-t-on à privilégier chez nos bergers ?
La vie dans une meute humaine nécessite de diminuer la pulsion de fuite pour favoriser la pulsion de garde et de protection.
On se sert de la pulsion de jeu pour apprendre la vie à notre chien.
Qu'en pensez-vous ?
question subsidiaire : qu'est-ce que le courage chez un chien ?
