« Comme à l’accoutumée, Catherine fit sortir sa chienne pour qu'elle puisse faire son petit pipi du soir. Avant de diner, elle appela sa chienne. Pas de réponse. Quelque peu surprise, elle se mit à la chercher dans le jardin mais ne la trouvant pas, elle agrandit le cercle de ses recherches au pâté de maison puis au quartier. Très angoissée, Catherine dut se résoudre à abandonner momentanément ses recherches sous la pluie.Dès le lendemain, elle appela tous ses amis qui se mirent à la recherche de sa chienne. Tous réalisèrent des flyers ou des panneaux d'affichage qu'ils distribuèrent ou posèrent sur les supports du quartier. Une enquête de voisinage fut orchestrée sans résultat. Personne ne semblait avoir aperçu le chienne de Catherine. Désespérée, cette dernière continua ses recherches dès son travail achevé pour inlassablement sillonner sa ville à la recherche d'indices et pour questionner les centres d'accueil pour animaux, les vétérinaires et les facteurs. Le surlendemain, alors qu'elle était au travail, Catherine reçut un message laconique de sa voisine « Venez vite il y a un gros problème à la maison » Très angoissée, Catherine pensa à un incendie. Quand elle arriva chez elle, sa voisine l'interpella pour qu'elle la rejoigne au fond de son jardin. Là se trouvait une mare. Catherine découvrit avec effroi la tête de sa chienne qui émergeait de l'eau. Elle se précipita dans l'eau pour la dégager, la pensant morte, elle s’aperçut que sa chienne était encore consciente. Elle la prit dans ses bras et se rendit en trombe chez son vétérinaire qui ne put constater qu'une profonde hypothermie mais que le cœur tenait bon. Catherine rentra chez elle avec sa chienne et fit couler un bain chaud dans lequel elles se plongèrent toutes les deux jusqu'à ce que sa chienne reprenne doucement le dessus. Puis, avec quelques crêpes et une nuit ensemble dans le même lit, la vie reprit son cours»

Cette histoire est celle de Maïka de la Dynastie Cathare. Catherine, désespérée nous annonçait son décès un an après ce drame auquel elle avait survécu sans en avoir été affectée outre mesure. Maïka venait d'avoir 18 ans...elle venait de chez Jean Aubert après un sauvetage douloureux dont certains ici se souviennent... L'amour que Catherine vouait à Maïka était à la hauteur de cette chienne au caractère exceptionnelle !

Que d'émotions en lisant ton texte !

Nos compagnons partent toujours trop tôt, c'est un vrai déchirement.

Plein de pensées de réconfort et de soutien à Catherine pour ces moments difficiles.

RIP Maïka

toutes mes pensées pour Catherine, perdre nos chiens (chiennes) est toujours une épreuve, mais perdre ceux issus d'un sauvetage est encore pire
je l'avais vécu avec mon Maverick, et je "profite" de ce post (j'espère que Blackwolf ne m'en voudra pas) pour rendre un ultime hommage à ma Plume (issue du même sauvetage que Maïka) qui nous a quitté il y a 2 mois ............ elle nous aura comblé de 6 ans d'amour; j'ai du me résoudre à l'aider à franchir cette ultime étape le jour même où son maître adoré devait subir une grave opération;
ils s'aimaient tant ces deux-là, des regards qui ne trompent pas (le maître "macho" qui se cache pour filer des friandises en douce à la "mamie")
encore merci à Blackwolf, sa douce compagne et Monsieur et Madame Bert qui nous ont permis de vivre ces années de sérénité avec notre Plume si merveilleuse......

Je suis bien triste que plume ait aussi fait le grand saut. Même si elle ne fut que de passage à la maison, elle me laisse un souvenir empreint de gentillesse et de bonté qui caractérisait cette chienne pleine de bienveillance à l'égard des humains..les Bert nous ont souvent rappelé qu'ils l'auraient bien gardée à leurs côtés tant elle était attachante...Espérons que l'herbes des prairies de l'au delà soit douce à leurs pieds...

En effet il est bien difficile de perdre ces chiens que nous aimons tant !
Courage à tous !