Voilà, afin de tisser encore des liens plus étroits avec Haska, je me suis remise à l'agility. J'avais déjà fait cette discipline avec Mushu, mon chien nu Chinois, puis pour diverses raisons, j'ai dû arrêter et je n'avais jamais repris. A présent qu'Haska est là, je me suis mis un gros coup de pied au CENSURE et j'ai décidé que dès qu'elle pourrait commencer à faire quelques obstacles, je ferai ceci avec elle. Chose faite depuis samedi. OK, pas mal d'attente entre les passages des différents chiens.
Par contre je n'arrive pas à comprendre une chose : au club du Berger Belge, on a essayé plusieurs fois de lui faire sauter un obstacle (celui qui est plein), impossible. Mon prof la tenait en laisse d'un côté de l'obstacle, moi de l'autre je la motivais. La miss se bornait à vouloir passer à côté mais pas par-dessus. ça faisait plusieurs cours qu'on essayait, sans succès.
Et là, ce samedi, on y va obstacle après obstacle, histoire de la familiariser avec chacun d'entre eux. Le 1er saut, comme je m'en doutais, elle a voulu le contourner (c'est tellement plus simple, pourquoi se casser la tête 
). Mais je n'ai pas lâché le morceau et je l'ai encouragée de la voix (et de la friandise, ne soyons pas dupe) comme je le fais d'ordinaire au club du Belge et bingo, elle a compris ce que j'attendais d'elle.Qu'ai-je fait de faux en cours d'éducation lorsque l'on a essayé de lui faire franchir un obstacle au Belge ? Car également les encouragements avec la voix et la friandise, mais ça ne marchait pas.
ça ne peut quand même pas être la luminosité (les cours au Belge sont en soirée) et là, l'agility c'était en matinée) ? Vu que le chien ne voit pas le statique mais le mouvement. Là, j'y perds mon latin.
Bon je sais qu'avec Haska, on aura très peu de chance de voir notre tandem faire un concours, car avec mon handicap, je ne peux pas courir à côté du chien et comme mon corps au niveau des épaules donne une fausse indication au chien, il risque d'aller au mauvais endroit. Mais pas grave. L'essentiel est que ma chienne y trouve son compte durant les entrainements, qu'elle puisse se dépenser et apprendre la patience, quand ce n'est pas son tour d'être sur le terrain, (et à moi aussi, car bon sang ce que ça caille, quand on ne bouge pas) et que cette complicité qui a débuté en août dernier aille grandissant avec cette discipline. Sitôt les beaux jours, mon p'tit nu sera lui aussi sur le terrain.
Je suis rentrée à la maison fatiguée, mais ça m'a fait un bien fou.
