Non effectivement, ce n'est pas simple.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis senti quasi "obligé" de décrire cette situation assez précisément.
Et donc assez longuement. Je m'en excuse et remercie au passage ceux qui m'auront lu. Et aussi ceux qui vont continuer...
L'idée c'est en fait d'éviter que certains se posent des questions sur le sens des miennes (de questions).
Genre : "
Encore un qui a pris un chien sans savoir où il mettait les pattes"
![Evil or Very Mad :evil:](./images/smilies/icon_evil.gif)
Voire, "
Il est c... ou quoi ?"
Surtout que j'avoue qu'à leur place, j'en ferais probablement autant.
La preuve c'est qu'après cette effraction, plus
folklorique qu'autre chose en définitive, le propriétaire m'avait parlé de son intention de "sécuriser" la maison en mettant des caméras et/ou en achetant un chien.
Ma réponse a été très claire, et assez argumentée je crois. Mais pour faire court je pourrais la résumer comme ceci :
"
Ecoute, tu peux mettre des caméras partout et où tu veux, je m'en fous. Mais un chien c'est pas pareil. Y a pas qu'à mettre des piles dedans. "
Vous aurez compris ce que j'essayais de lui faire entendre. Et vous connaissez au moins la moitié de la suite. Il a fait les deux.
Le pire c'est que maintenant, je suis tellement attaché à ce chien que je m'en occupe encore plus. Et surtout, sans rien dire.
Sans me plaindre, par exemple, que ces propriétaires officiels ne s'en occupent pas assez.
Et "mal", encore moins évidemment puisqu'ils ne sont visiblement pas à même de comprendre ce que
moi j'entends par s'occuper "bien" d'un chien.
Encore une fois, ce sont des gens très gentils et généreux. Mais étant d'origine turque, et même turcs tout court
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
je crois qu'ils n'ont pas la même vision que nous de la "place du chien" dans une famille et dans la société en général.
De son rapport avec l'homme en fait. Et de ce qu'il en attend... .
Pour vous dire, dés le premier hiver, ils s'inquiétaient du fait que Cavuz allait dormir dans le jardin. Ils avaient peur qu'il ait froid.
Alors qu'il s'en fout royalement.
Je l'ai vu dormir sous la neige, presque enfoui dessous, alors qu'il a une super-niche en dur bâtie sur mesure et à grands frais.
Remarquez, et je crois que ça fait sens dans ce contexte que je vous décris, j'ai apparemment pu faire ce qu'il fallait pour échapper au pire.
Au départ, il me l'a dit aussi, le propriétaire s'orientait plutôt vers l'achat d'un berger d'Anatolie.
Vous savez, ces fameux Kangal. Nationalisme, quand tu nous tient...
Chance pour moi, mon meilleur ami étant turc et en ayant un (une femelle) que je connais très bien depuis des années et avec laquelle j'ai pu construire une relation "particulière" vu que je passais pas mal de temps chez lui (à la campagne et dans une grande proriété isolée), je crois que j'ai pu dissuader mon propriétaire d'acheter un chien aussi difficile "à gérer". Surtout en ville.
Tout ça pour dire qu'avec un Berger d'Anatolie, mâle de surcroît, puisque la question ne semblait même pas se poser pour mon propriétaire, j'aurais vraiment été dans la m... .
Et au lieu de ça, même si un peu contraint et forcé, je me retrouve (et c'est pas peu dire) avec ce magnifique Berger Belge qui me surprend tous les jours.
Après qu'il soit Belge, Malinois, Tervueren, Groenendael ou de Laeken, je m'en fous comme des caméras Made in China de mon propriétaire.
Mais ce que j'y vois principalement, c'est la grande clairvoyance et l'abnégation (inspirée et documentée) de ceux qui en ont fait le succés.
Avouez que dire qu'on s'en fout (un peu) de la longueur du poil, de la couleur, de la dureté etc, même si on ne peut pas les marier tous avec n'importe qui, il fallait le faire.
Et c'est, je crois, ce qui fait aujourd'hui la force du Berger Belge.
Ne serait-ce que dans le concept...
Amitiés,
Philippe