voilà quelques pistes proposées par le groupe obé
Mettre en place un exercice, c’est créer et réaliser un ensemble de figures tel un mouvement mécanique d’horlogerie qu’il faudra constamment démonter pour réajuster chaque pièce.
Les absences
Pour obtenir une absence correcte, avec un chien qui ne bouge pas, qui n’halète pas (par stress), qui ne renifle pas le sol…, il faut impérativement qu’il soit dans une position (physique et psychologique) confortable.
Signaux d’apaisement rencontrés le plus souvent en Absence :
Détourner la tête et/ou le regard
Renifler le sol (très courant)
Léchage rapide des babines
Changer de position
Bâillement
Se gratter
Pour cela, il est primordial de travailler le "contact" et le "repos" : forme de relaxation que l’on peut utiliser dans une multitude de situations pour sécuriser le chien, mais qui trouve tout son intérêt dans ce cas précis.
L’exercice proprement dit
Le chien doit être assis ou couché dans la position la plus confortable pour lui. Par exemple, dans l’absence "couché", un mot d’ordre tel que "repos" peut être donné à cet exercice, car synonyme de bien-être.
La lecture du chien est très importante et ce à tout moment pour bien comprendre son comportement.
Si le chien est en confiance, il restera dans la position demandée et le conducteur pourra alors s’éloigner progressivement de plus en plus loin et de plus en plus longtemps de façon aléatoire. Le conducteur doit faire des allers-retours pour récompenser (récompense rapide et à hauteur du museau pour éviter de faire bouger le chien), sans jamais repartir deux fois ni à la même distance, ni pendant la même durée.
Si le chien bouge
Il faut toujours se poser la question de savoir si on n’a pas été trop vite dans la progression et si on n’a pas provoqué son erreur par notre attitude.
Il faut revenir le mettre à sa place initiale sans jamais lever la voix, ni de loin, ni de près et sans jamais le corriger. Repartir moins loin et moins longtemps. Le chien doit toujours être confortable et en confiance.
On peut commencer à se cacher progressivement et de façon aléatoire, uniquement lorsque la phase à vue est parfaite. Le chien ne doit pas savoir à quel moment le maître sortira de la cache, mais il doit être assuré de son retour.
Pour éviter de mettre le chien dans le doute, il est nécessaire de recommencer l’exercice à son début d’apprentissage quand l’environnement proche a changé. On ne doit jamais oublier que le maître doit toujours être la personne la plus intéressante pour son chien.
La marche
Il est nécessaire de préparer aussi un tableau de progression.
La première des choses est d’apprendre à marcher soi-même naturellement, de manière décontractée. Pour cela il est indispensable de s’entraîner seul sans son chien.
Il est nécessaire d’apprendre au chien le contact avant de commencer cet exercice car un chien non concentré ou excité ne pourra jamais le réaliser correctement.
Il faut trouver le rythme qui convient au chien, avec une longueur de pas contrôlée afin de faciliter le travail du chien (notamment dans les changements de direction).
Apprendre au chien, la notion d’utilisation de ses 4 pattes dans les changements de direction et en particulier dans le quart de tour gauche.
Ne jamais faire des parcours de concours en apprentissage, cela ne peut qu’entraîner monotonie et ennui pour le chien.
Signaux d’apaisement rencontrés le plus souvent en Marche au pied
Détourner la tête et/ou le regard
Renifler le sol (très courant)
Léchage des babines
Se déplacer très lentement
Bâillement
Afin que votre chien assimile parfaitement ce que vous lui demandez, nous vous rappelons un principe important : ne faire qu’un mouvement à la fois et non une série de mouvements en apprentissage.
si tu veux des détails sur la méthode, je suis à ta disposition
