Bayka a écrit :
Son frère est B/B, je l'ai à la maison alors je le sais, les autres de la nichée ? j'en sais rien. Mais toujours est-il que ce frère ne reproduira jamais pour limiter un peu la casse dans la race !!! et puis si TOUS les éleveurs, jeunes ou vieux, faisaient radiographier leurs reproducteurs cela ne serait pas un mal ! Que certains ne le fassent pas, ça me fait rager... car même si cela n'enlève pas tous les maux, merci de ne pas faire les naïfs, les inconscients, pensez à nos jeunes belges qui naissent et n'ont pas demandé à souffir pour la cause de la beauté ou d'autres raisons pas plus louables.
Je te rejoins : un chien dysplasique peut vivre heureux s'il est soigné correctement et avec attention par son maître. Les médicaments évoluent, les techniques chirurgicales aussi heureusement.
Renoncer à ses rêves personnels ( agility, reproduction, expos...) est dur mais voir son chien souffrir est bien plus rude.
Et quand on le voit reprendre vie grâce aux soins, on revit avec lui et c'est ça l'essentiel : voir son chien heureux.
Je comprends que tu appelles tous les éleveurs à faire radiographier leurs chiens reproducteurs : c'est primordial.
Mais les résultats des radios ne te donnent qu'une seule information : les parents n'ont pas développé la dysplasie... mais les radios ne t'informe pas s'ils sont porteurs du gêne de la dysplasie.
Un chien dont les parents, grands -parents et arrières-grands-parents n'ont jamais développé la dysplasie peut très bien la développer. Incroyable ? Non, hélàs bien réel.
Pour qu'un chien développe la dysplasie, en dehors du fait que l'environnement puisse jouer un rôle, il faut que ses parents soient porteurs du gêne. Un chien dont les parents ne sont pas porteurs ne développera jamais la maladie.
Alors, même si un éleveur est très consciencieux et fait radiographier ses chiens reproducteurs, il peut malheureusement avoir un jour un ou plusieurs chiots dysplasiques dans ses portées.
Quel éleveur est certain que tous ses chiots sont sains ? Combien de chiens parmi les portées sont en réalité radiographiés un fois adulte, répertoriés comme dysplasiques ou non ?
Faut-il fustiger ces éleveurs malchanceux ? Non, certainement pas. Nul éleveur n'est à l'abri alors soyons prudents : les radios donnent une certaine indication mais ne révèle pas tout à la décharge des éleveurs.
Devra-t-on avoir recours systématiquement à des tests génétiques chez les reproducteurs ? Je crois que c'est impensable...