je profite encore de l'excellente fréquentation de ce forum (hé ! je ne passe pas la brosse, là, je le pense vraiment !

Pour rappel, il a aujourd'hui quasiment 5 mois et c'est désormais un chiot épanoui, très intelligent et à l'écoute, d'une sociabilité parfaite avec les canidés comme les humanoïdes. Comme je suis sans emploi, il bénéficie d'un programme de ministre (siestes incluses) : Agility en mode "puppy" deux fois par semaine, séances d'édu collectives et jeux avec les copains du club avec la même fréquence, deux ou trois ballades par jour dans des lieux variés, pour trois quart en totale liberté, exercices d'obé quotidiens à la maison et en ballade, clicker training pour l'occuper, renforcer notre communication et apprendre quelques tricks, un peu de jeu à deux, et surtout de vraies plages de liberté à profiter de 1000m² de jardin, grignoter des bouts de bois et des pieds de radis en fleurs, observer les oiseaux et insectes, bref, une vie de chiot presque idéale (manque peut être un pote canin à demeure, mais là hélas, je ne peux rien faire).
Lorsqu'il est arrivé, j'avais tout de suite remarqué qu'il avait tendance à mâchonner sa couverture en couinant, et chevaucher couverture ou peluche de façon compulsive ... deux manies ritualisées, en enchaînement lorsqu'il allait se coucher pour la sieste ou le soir. J'étais inquiet bien sûr, mais je n'avais pas trouvé de moyen pour le détourner de ces habitudes, qu'il a conservé avec cependant une baisse de la fréquence du phénomène.
Ces tocs ont évolué parfois (mais pas avec la même fréquence) en poursuite de sa queue la journée, et crissage de dents sur la bordure de son panier (très agréable surtout au petit matin, il dort désormais sur un coussin pour chien "de luxe" ... là, je reconnais que j'ai surtout pensé à préserver mes nerfs, c'était horrible). Comme je gère sa dépense physique et intellectuelle avec une attention quotidienne, je ne le pense ni surmené/sur-stimulé, ni en déficit d'activité au rapport de son âge. Ce phénomène de chevauchement et mâchonnage ne se produit plus que le soir (cela peut durer une demi-heure à 3/4 d'heure), je suppose qu'il s'agit d'une forme d'anxiété, mais je ne sais pas comment agir correctement pour parvenir à ce qu'il se sente mieux. Tout ce qu'il m'est possible pour le moment, c'est d'utiliser des méthodes disruptives lorsque le comportement commence (je sors de la pièce, il se lève dans les dix secondes pour voir ou je suis, avant de re-rentrer), mais il est nécessaire de répéter ce schéma une bonne dizaine de fois pour qu'enfin il retourne sur son couffin sans réitérer.
Après avoir lu ce post viewtopic.php?f=4&t=762b et consulté d'autres sources sur internet, je subodore un déficit de stimulation dans ses premières semaines (en fait, j'en suis presque sûr), et peut-être aussi un facteur génétique (le papa était utilisé pour son flair en gendarmerie ... lignée travail pas vraiment sélectionnée pour la vie de famille). Quoi qu'il en soit, le problème est là, et j'aimerai trouver une solution plus "soft" car je ne désire pas créer un stress lié au départ de la pièce-maison ... je me demande si la réponse adéquate pourrait passer par la diffusion d’hormones apaisantes. Est-ce que certains d'entre vous, confrontés à un cas similaire ont testé cette alternative ? Ou une autre ? Mon confort passe en second (sinon, vous devinez bien qu'il m'aurait été plus simple de mettre des bouchons d'oreille pendant une heure, ou lui aménager un coin de grange loin des sus-dites oreilles ... mais j'ai du mal à passer en mode connard avec mon compagnon canin), je souhaite juste son bien-être.
Merci pour l'attention portée à ce post, dont je ne m'excuserai pas pour la longueur ... car dire ou écrire autre chose que assis-couché-croquette-bravo-bon chien, parfois je reconnais que çà me fait du bien
